L’ITINERAIRE D’UNE MULE DE KYOTO (A Jihel, qui a récemment suivi celui d’un âne des Cévennes…)

Le Japon c’est le pied !

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Mais quand vous entrez dans un riokan (auberge traditionnelle japonaise)

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pas question de garder vos chaussures

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car si vous avez réservé votre chambre sur internet des mules vous attendent déjà.

Blanches pour les messieurs, vertes pour les dames.

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Bébert et Ginette  ont enfilé leurs mules.

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Bébert et Ginette arrivent devant la porte de leur chambre où les mules sont interdites de séjour.

Soudain une envie pressante s’empare de Ginette:

elle ressort de sa chambre,   enfile ses mules vertes et se dirige vers les toilettes pour dames…

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… pousse la porte des toilettes où un groupe de mules marron

lui indique que ses mules vertes ne sont pas les bienvenues.

Ginette laisse donc ses mules  à l’extérieur des toilettes, enfile une paire de marron

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Celles-ci  sont expressément réservées à l’usage du merveilleux Panasonic chauffant

équipé d’un régulateur de pression du jet laveur de sphincter…

L’opération finie, Ginette se dirige vers la sortie ,

non sans échanger ses mules marron contre les vertes

et rejoint sa chambre où elle abandonne à nouveau ses mules vertes devant la porte.

Bébert et Ginette partent visiter le Pavillon d’Or.

Ils enfilent leurs mules respectives, blanches pour lui,  vertes pour elle,

qu’ils délaissent à nouveau à l’entrée du riokan.

Mais Bébert a oublié son appareil photo:

il quitte ses chaussures qu’il repose sur l’étagère à chaussures,

 renfile ses mules blanches, les abandonne sur le seuil de la chambre,

va pieds nus prendre son appareil photo, ressort de la chambre,

renfile ses mules blanches

qu’il rangera bien droit sur l’étagère à mules.

Ginette a oublié son K Way…  mais ça fait rien!

11 réflexions sur “L’ITINERAIRE D’UNE MULE DE KYOTO (A Jihel, qui a récemment suivi celui d’un âne des Cévennes…)

  1. Gina, tête de mule!!! mais aussi casse-tête chinois (non, nippon!)….On est loin d’Aidier- ou auberge espagnole….
    T’en fais pas, vous allez vous habituer: autre pays, autre moeurs!
    très drôle! Boté

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  2. Je n’ai pas réussi à laisser mon commentaire sur le site de Bébertworldtrip ? Je vous le laisse ici:

    Attention les amis à ne pas vous retrouver dans le hall d’entrée avec les mules marrons !!! La marque des toilettes de votre « ryokan » ( excusez-moi de mettre entre guillemets, mais un vrai ryokan ayant peu de ressemblance avec le vôtre , je me permets, pour l’honneur des Japonais, de rectifier), est Panasonic. Or la marque la plus répandue au Japon, et la plus célèbre là-bas, c’est TOTO….ce qui fait bien rire la Savoyarde que je suis !

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    1. Chère amie,

      Nous nous doutions bien un peu de ce que notre riokan pour touristes -qui plus est à petit budget- ne présentait pas toutes les caractéristiques du genre; pour autant les tenanciers sont d’une gentillesse extrême et notre chambre de neuf tatamis (le double de celle du riokan de Tôkyô !) embaume la paille de riz de sorte que nous y sommes vraiment bien. Quant aux mules j’avoue, en dépit de l’amour que je porte au Japon, que le fait d’avoir à les enfiler, puis les quitter, puis les remettre, dix fois par jour n’est pas l’aspect le plus séduisant de ce merveilleux pays.

      Les chiottes rince-cul, si ! Et je trouve archaïque et, pour tout dire, dégoûtant, l’habitude européenne et d’Amérique du nord (car, en Amérique du sud, les toilettes sont équipées d’une douchette !) de se contenter d’un essuyage « à sec ».

      Voilà, tout est dit… Amis de la poésie, bonjour !

      B

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  3. Merci pour la dédicace, doublement pertinente : je viens en effet de voyager sur les traces d’une mule (d’une ânesse plutôt) célèbre, mais par ailleurs ma moto actuelle est une lointaine descendante d’un tricycle à trois roues motrices, conçu pour les troupes de montagne de l’armée italienne, et affectueusement baptisé « mule mécanique ».

    Quant à la manière la plus discrètement concise (à la japonaise ?) de dire ce que m’inspire cet article, ce serait, à défaut d’un idéogramme (je me mets au japonais l’année prochaine) un… pictogramme :

    🙂

    Mais je crois savoir que Bertrand n’aime guère les smileys. Me voilà bien embêté.

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  4. depuis le 8 septembre silence radio …, où êtes-vous donc. Faites signe. J’espère que vous ne vous promenez pas dans les régions inondées au nord de Tokio.
    Take care, Boté

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  5. Le français est tout de même merveilleux : râleur en toutes circonstances, il se prête pourtant à tout et assez volontiers ; signe d’une grande ouverture culturelle ; vous imaginez un Hells américain (et pourtant vous en fûtes) enfiler deux paires de mules différentes pour aller se soulager de quelques Buds !?

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