Sur le port du Lavandou il arrivait à Ginette et Bébert de rêver, avec leurs amis Mapi et Jean-Claude, devant les voiliers d’acajou, anglais pour la plupart, baptisés de noms tout à la fois aristocratiques et féminins, hommage de l’armateur à sa passion du moment : « Cassandra« , « Keira III » (pour un amour plus durable que les autres…) ou encore « Lady Jane« , aussi, lorsqu’une croisière sur le Nil sur la dahabeya (felouque d’apparat) « Lady Sara » leur fut proposée par les Gréements du nil (http://www.les-greements-du-nil.com/), n’hésitèrent-ils pas une seconde.
Ils allaient passer sur cet esquif les plus beaux moments de leur tour du Monde, remontant, à la voile, de Luxor
à Assouan
accostant sur les berges désertes pour pique-niquer
à moins que ce ne fut pour acheter un dromadaire au marché voisin
dormant dans une cabine autrefois occupée par un archéologue américain
(ou britannique ?)
chouchoutés par un équipage mélomane
et entraînant
(ici Bébert en train de danser avec…le capitaine du bateau)
en compagnie la meilleure qui se puisse trouver puisqu’outre René et Paulette, français égyptophiles,
ils eurent le privilège et l’honneur de voyager avec l’armateur, ou plutôt de l’armatrice, puisqu’il s’agit d’une jeune femme, française de surcroît:
Celle-ci devait s’avérer leur plus heureuse surprise : joyeuse, bienveillante, généreuse et, résidant depuis plus de 20 ans à Luxor (elle parle parfaitement l’arabe), fine analyste de la société égyptienne; bref, une fille FOR-MI-DABLE ( https://www.youtube.com/watch?v=S_xH7noaqTA )
……………
En cette amicale société (car au bout de quelques miles nautiques tous les passagers étaient devenus les meilleurs -et les plus vieux !- amis du monde) ils allaient glisser sur les eaux tranquilles du Nil
croiser d’autres amateurs de ce fleuve unique
et, de leurs yeux, voir ce que voyaient les passagers des barques sacrées il y a trois mille ans
A vrai dire, leur embarcation ne s’appelait pas « Lady Sara » mais portait un nom égyptien impossible à retenir*, »Sara » (sans H ») étant le nom de leur nouvelle amie, la propriétaire du bateau, mais, pour eux, cette belle dahabeya devait rester à jamais le « Lady Sara« …
…et leur amie Sara, la Reine du Nil.
…………………
*Le « Neferu Ra »
Perfect timing pour ces nouvelles qui arrivent alors que j’ai failli m’inquiéter de vous, et juste après que j’aie revu « Mort sur le Nil » (John Guillermin, 1978).
Le hasard n’existe pas.
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Il n’y avait vraiment pas lieu de s’inquiéter : l’Egypte est, après l’Iran, le pays le plus sûr du monde pour les touristes. Les sites historiques et, plus généralement, les endroits publics, sont très sécurisés par la police et, de toute façon, comme il y a (encore) peu de touristes un attentat ne ferait pratiquement pas de victimes… C’est vraiment le moment de visiter ce pays magnifique !
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Encore de belles photos et un récit captivant…….
Où va vous mener, à présent, la suite de votre tour du monde?
Bonne continuation et à bientôt la suite de votre périple qui va vous ramener petit à petit
vers l’Europe et votre terre savoyarde !
Marie
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Superbes images ! Heureux pour vous ! Pour vous rafraîchir un peu… Bises à vous. Cath. & Gérard.
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Que de très bons moments passés avec vous 2 – Je ne suis pas prête de vous oublier.
Je vous souhaite »bon vent ». Amitiés de l’armatrice du Lady Sara
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superbe !!!!
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Le luxe l’espace et l’exclusivité ou presque ; il fallait simplement oser le faire alors que l’on nous rebat les oreille d’insécurité ; fortuna audaces juvat
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