Dans la file d’attente pour embarquer, à Sète, à destination de Tanger
il apparut à Bébert que la roue renforcée du panier, spécialement fabriquée par Jean Burdet et baptisée « roue Tramber », avait commencé à perdre ses rayons :
« Qu’à cela ne tienne » dit Bébert, qui se prend pour un mécanicien, à Ginette, « je vais ligaturer les deux rayons cassés et cela tiendra bien ainsi pour tout notre voyage ».
Arrivés à Casa ce n’étaient plus deux rayons « renforcés » qui s’étaient brisés mais quatre :
Heureusement il y a au Maroc d’excellents mécaniciens et Miloud, livreur en triporteur rencontré dans la rue, ne faisait pas exception à la règle : non seulement il changea, sur le trottoir, les rayons rompus (et Bébert apprit à cette occasion qu’il ne fallait jamais serrer ou desserrer un rayon sans avoir au préalable dégonflé le pneu !)
mais encore dévoila-t-il la roue, supprimant du même coup la cause de la rupture
Mais il y avait eu plus grave : en gravissant la rampe du ferry, puis, plus tard, à l’occasion d’un démarrage en côte dans la médina de Tanger l’embrayage avait eu un vilain raclement de gorge. Le phénomène ne s’était pas reproduit mais une odeur de brûlé montait régulièrement du moteur…
-« Je sais ce que c’est, » dit sentencieusement Bébert à Ginette, « ce sont les disques d’embrayage, fatigués par le poids du sidecar, qui sont morts. Il faut les changer et pour cela je vais faire appel à l’assistance prévue dans la police de la Mutuelle des Motards. »
Hélas, le service de l’assistance ne put trouver aucun garage moto susceptible de changer un embrayage de Triumph, cette marque de moto n’étant pas distribuée au Maroc (et bientôt plus en France à cause du Brexit ?).
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Le matin, en s’habillant à l’hôtel Continental, Bébert avait vainement cherché ses chaussettes de laine et s’était souvenu de ce que la veille au soir, après avoir débarqué du ferry, il avait, en toute hâte, ouvert son sac dans la nuit pour en tirer les doudounes qui leur permettraient, à sa navigatrice et à lui, de faire les cinquante kilomètres d’autoroute entre le port de Tanger Med, où avait accosté le navire, et la ville de Tanger, où se trouvait leur hôtel
Il en avait déduit que lesdites chaussettes étaient tombées sur la route…
Il se trompait : en reprenant, à contre-coeur, sa moto à l’embrayage « cramé » il trouva tout à la fois ses chaussettes et la cause de l’odeur de brûlé.
Ah, ces mécaniciens…
B.
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(Le pneu du panier semble anormalement usé mais
1°) Bébert en a un de secours et surtout
2°) Ginette ne s’en est pas encore rendu compte !)
Toujours un grand plaisir de suivre les tribulations de Bébert et Ginette! Que de beaux paysages!
Ce n’est pas bien de rire du malheur des autres, mais cet épisode nous a bien amusé… et tout finit bien, alors bonne route pour la suite des aventures! Si vous passez du côté des dunes de Merzouga… Nous les avons parcourues à pieds avec Françoise en 2012. Merveilleux souvenir!
Pas bon pour la moto, seules les 4L et les quads s’y aventurent… Amicales pensées.
Dany et Michel
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Nous étions avant-hier à Merzouga où nous avons reposé nos ailes. Nous sommes restés à la lisière de la dune à regarder passer les chameaux. C’est vrai que c’est beau…
G&B
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Ginette attention, la roue du panier est defectueuse !
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La Copilote aussi.
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Ce n’est pas gentil Bebert de se moquer ainsi de sa moitié !!!!
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Je n’oserais pas, mais c’est ma moitié qui, sous ma signature, se prétend défectueuse. Tu la connais : « Je me les sers moi-même, avec assez de verve, mais je ne permets pas qu’un autre me les serve ».
Bébert
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Génial le coup de la chaussette !!!!!!! Vive les chaussettes noires 🙂
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Pour le reste maintenant tu en connais un rayon !!!
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Je prends enfin le temps de lire ces belles pages de voyage…
… Il était temps, vous êtes presque rentrés si je me trompe pas.
Merci à vous pour ces bonnes lectures.
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Tu te trompes, Pinsole, nous ne sommes pas sur le chemin du retour, du moins pas encore : la roue du panier a encore cassé un rayon mais je l’ai changé (il m’en reste un de secours !) et l’ai équipée d’un pneu neuf !
Bien amicalement,
Captain Bertie
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Ha, c’est bien ça, … continuez bien !
Entre le voyage d’Eric86 et le votre on passe du bon temps.
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Pour les chaussettes c’est normal, toute paire mérite sa laine.
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Il faut une bonne dose d’optimisme pour parcourir le Maroc en moto! heureusement que le marocain est accueillant et prêt à donner un coup de main ä ces 2 aventuriers!
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Une bonne paire de chose faite. Et elles sont cuites
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