La route qui mène à l’immatriculation définitive de Pacific Blue à Seattle
se nomme el Camino Real (le chemin du roi).
Au départ ça sent le crottin de cheval des 2 clubs de polo de Santa Barbara.
Puis sur un mile ça sent les fraises à Oxnard; puis sur plusieurs miles les asperges; plus loin les artichauts;
et ainsi de suite, brocoli, choux kale …
le tout OGMisé et arrosé de l’eau bénite par Monseigneur Monsanto.
Quand le climat devient semi- désertique les vignobles, enfin, débarrassés de toute peste indésirable .
Et soudain, déboulent à 100 à l’heure sur leur terrible engin
les chevaliers de la route qui reconnaissent en Bébert un des leurs.
De même que François Ier fut adoubé par Bayard ,
de même Bébert est adoubé par ses frères
et revet leur couleurs.
Bébert est dès lors un Godspeed de Los Angeles
pour Dieu et la Patrie (sans le couteau à la ceinture)
Et c’est armé d’une foi nouvelle qu’il reprend la route qui passe par Frisko.
If you are going to San Francisco gare aux vents violents du pacifique!
Ces gusty winds ont dégouté Ginette de poursuivre plus loin la route.
C’est à Friko sur le Golden Gate que Bébert et Ginette se disent adieu.
The KING
On the road again to Seattle, Canada, Alaska… avec Pacific Blue.
Savez-vous que les bikers américains disent « she »en parlant de leur machine ?
Comme les bateaux , les chats. et les femmes.
Good trip! Take care!
G
Allons enfants de la patrie, iiii,eeee . Y as-tu pensé,éééé, poil au nez??!!
Fais honneur à la France et aux français en ce jour de gloire.
Good trip, take care,
Marie et Boté
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Merci, mes belles belles-sœurs (non, je ne bégaie pas !), de me rappeler à mes devoirs civiques.
Je constate que vous, depuis la neutre Helvétie, vous n’y manquez pas.
En somme nous voilà tous les trois des français…de l’étranger.
Affectueusement,
Bertrand
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[Chic, ce matin « introuvable », cette page (et quelle !) est désormais accessible. Il fallait donc mieux la chercher.]
Quelles belles sortes de bleus, à nouveau. Et quelle belle idée que ce nom donné à votre moto !
Sauf erreur (relativement improbable), l’endroit où « Bébert et Ginette se disent adieu » est celui où, dans Vertigo, Scottie/James Stewart plonge dans les eaux froides du Pacifique, pour en sortir Madeleine/Kim Novak.
Ce que le film nous apprend, c’est que rien ne peut séparer ceux qui ont été réunis ici. Vous voilà prévenus. 🙂
Et tant qu’on y est : ta nouvelle direction, Bertrand, c’est bien North by Northwest, ou je ne connais rien à la géographie ? Dans ce cas, si tu vois un avion répandre de l’insecticide à un endroit où il n’y a pas de cultures, tiens-toi sur tes gardes !
Bonne continuation à toi, et bon retour à G.
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Merci à notre follower le plus fidèle et au critique cinématographique de grand talent. ginette de retour.
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Souvenir souvenir 2003 pour mes 50 ans, traversée en famille et en vélo du GG direction Sausalito puis ferry pour retour Frisco par Alcatraz.
Idem, bruit, vent, brouillard, froid
Frisko c’est par les States, c’est une enclave européenne , hédoniste, branchée.
Pas par hasard que le « Summer of Love » de 1967 préfigurait notre mai 1968. J’espère que vous avez fredonné tous les airs de l’époque des Flower Pot Men au Jefferson Airplane.
N’empêche se séparer (provisoirement) sur le GG en disant à sa belle « nous nous retrouverons, les légendes n’ont pas de fin » , it’s so romantic !
Dame Ginette a dû partir le cœur léger et rassurée que son Ulysse ne la laisserait pas trop longtemps faire tapisserie à Gilly.
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