Beyrouth, quartier de Hamra, le 26 janvier,
En posant son sac dans la chambre 205 de l’hôtel Lavander Home, Ginette dit :
-j’ai une cousine à Beyrouth, Wendela El Kareh que je ne connais pas. Maman et sa mère Suzon étaient très liées étant jeunes jusqu’à ce que Suzon se marie avec Gilbert El Kareh et vienne habiter Beyrouth. Si j’ai rencontré Suzon en 1991 pour la dernière fois, je n’ai jamais rencontré Wendela. Et je ne l’ai jamais vue en photo. Si j’essayais avec Facebook? Zut, ma page facebook est bloquée …. Je me rappelle qu’elle a étudié l’agronomie à L’Université Américaine et qu’elle y a même donné des cours.
Ginette tape Wendela El kareh sur l’ordinateur portable: apparaissent alors les études scientifiques de la cousine sur les graines de haricot…. mais les pages ne s’ouvrent pas.
-Et si on demandait à la réception d’appeler les renseignements téléphoniques? dit Bébert.
La réception obtient un numéro: c’est un restaurant à Brumana! Bébert redescend à la réception demander un nouveau numéro. Il remonte:
-le réceptionniste m’a dit d’aller à l’Université Américaine qui est à deux pas. Tu tournes à droite, tu descends la rue Jeanne d’Arc et tu tombes sur l’université.
-Tu crois…Je n’ose pas.
-Mais si, ils ne nous mangeront pas.
Bébert et Ginette pénètrent dans le bâtiment pavoisé qui célèbre son cent cinquantième anniversaire.
Ils passent la porte du bureau des visiteurs. Une dame accorte les salue et leur demande l’objet de leur visite. Elle est assistée par 3 étudiants qui pianotent sur leur PC. La surprise se lit sur les visages en écoutant Bébert et Ginette exposer leur requête.
La bonne dame, Sana, lance alors les 3 étudiants à la recherche de Wendela…. qui retrouvent ses oeuvres sur les haricots et son employeur actuel. La photo de Wendela apparaît sur l’écran:
-Je la reconnais, dit Sana, elle a été étudiante à l’université!
Ginette scrute le visage inconnu:
-Elle ressemble à sa maman.
-Je vais téléphoner à son employeur pour avertir votre cousine que vous êtes ici, dit Sana, car si c’est vous qui appelez ils ne vous répondront pas, nous sommes au Liban, vous savez. Asseyez vous et attendez qu’elle vous appelle.
Quelques minutes plus tard, le téléphone de l’université sonne; Sana décroche:
-C’est votre cousine!
-Allo, Wendela…. Je suis Geneviève Perceval, votre cousine…
-Non, ce n’est pas possible!!!!!!
(…….)
Le combiné reposé, toute l’équipe de recherche se congratule et pose pour la photo souvenir (à l’exception de Sana qui, discrète, refuse de s’attribuer ce succès).
Incroyable, Gina, tu as retrouvé la cousine libanaise. Tu devrais travailler dans les renseignements!
Essayez de rencontrer W. et de nous donner de ses nouvelles d’elle et des siens.
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F O R M I D A B L E, Ces retrouvailles !!!!!
Depuis le temps que nous nous demandions ce qu’étaient advenus nos cousins libanais…….
La dernière fois que j’ai revu Suzon et Wendela , c’était en 1976 aux Marches au mariage d’André et Bernadette…… Wendela était alors une petite fille.
Vous avez dû fêter cet évènement??
Comme quoi faire le tour du monde réserve des surprises !
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YEA ! la fille de mon parrain ! C’est pour cela que je m’appelle Gilbert ! Quand vous aurez des nouvelles dites le moi
Bises
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Quelle jolie histoire 🙂
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Superbe !! on attend la suite avec impatience !!!!!!!!!!! Bises à vous. Gé & Cath
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