« Après Mozart y’a plus personne » avait répondu Paul Bocuse, que la modestie n’étouffe pas, au journaliste qui l’interrogeait sur son possible successeur.
Plus personne ? Voire, il existe à Aars (prononcez « Ôrs« ), au Danemark, un virtuose du piano
dont Bébert et Ginette allaient déguster les symphonies…
…à moins qu’il ne s’agisse de celles de son assistante, Birgitte
(Merci Birgitte, pour ton incroyable gentillesse et ta bienveillante patience !)
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Mais commençons par le commencement.
Vous vous souvenez du cousin Jacques Piloz que Ginette et Bébert, durant l’été 2014, regrettaient de ne pas être en mesure de rencontrer et sur lequel ils étaient inopinément tombés à Celle, en Allemagne; Hergé a raconté cette histoire, en l’adaptant quelque peu, ici :
http://www.royalenfieldlesite.fr/spip/spip.php?article554
Cette fois-ci ils sont allés spécialement au Danemark pour lui rendre visite et ont eu le bonheur d’ y retrouver sa fille, la jolie Charlotte, qu’ils avaient connue tout enfant, le mari de celle-ci, Rasmus, et leurs trois beaux garçons :
Oui, il n’y en a que deux sur cette photo, c’est que le troisième, August, qui dormait à ce moment là, a été volontairement laissé dans sa poussette, dehors, sur la voie publique, ou presque, à la garde du seul drapeau danois !
Mais rassurez-vous : une fois réveillé…
…il a rejoint ses parents dans le restaurant gastronomique où son grand-père avait convié toute la famille.
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Outre sa propre cuisine, le cousin Jacques, à ce point célèbre au Danemark que Birgitte et lui y ont leurs propres statues au Musée d’art moderne d’Aalborg
(musée fort intéressant par ailleurs…),
a fait goûter à ses hôtes la cuisine danoise traditionnelle en leur faisant découvrir à chaque fois de charmants endroits:
-un pavillon de chasse dans la forêt
-un ancien relais de poste dans un petit port au fond d’un fjord
-le restaurant du ferry-boat où eurent lieu les retrouvailles familiales…
avec, à chaque fois, des mets délicieux
(ici, trois variétés de hareng à déguster sur ce fabuleux pain danois…)
(là, une ronde de spécialités nordiques à savourer dans le sens inverses ce celui des aiguilles d’une montre…)
Une chose, cependant, devait intriguer Ginette et Bébert. Lorsqu’ils prirent congé de Birgitte et Jacques pour se rendre à Copenhague,
Jacques leur dit d’un air mystérieux : » A Copenhague, si vous voulez manger du poisson, soyez prudents : parfois il a un drôle de goût… » .
Copenhague, le 10 mars 2016.
B.
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