Evoquant Soltaniyeh Robert Byron écrit : » Kilomètre après kilomètre, nous poursuivîmes notre route en droite ligne entre deux chaînes de montagnes parallèles. Le dôme de Soltanieh se dessina dans le…

lorsqu’il le découvrit il devait ressembler à cela :

Et le voici quatre-vingts ans plus tard tel qu’il m’apparut :

Il est absolument gigantesque et je ne pouvais le manquer…

J’ai toutefois été heureux de le trouver car la veille, j’avais fait un détour de plus de cent kilomètres, qui m’avait pris trois heures, pour admirer la tour funéraire dont parle ainsi le même Byron :

Cette tour funéraire figurant sur ma carte Nelles (imprimeur à Munich qui fait des cartes qui résistent à l’eau et ne se déchirent pas) sous la mention « Tomb Towers » j’ai vainement cherché dans la ville de Maragheh (ou Maragha, ou encore Maraqeh) un ou deux monuments qui puissent y correspondre avant de me résoudre à interroger un groupe d’Iranien assis à l’ombre devant leurs ateliers.

Comme aucun d’eux ne connaissait Houlagou, et encore moins sa mère, j’ai dessiné dans l’espace, avec mes mains, des tours et mimé un mort qui y serait enterré.

D’abord dubitatifs ils se sont soudain excités et l’un d’entre eux m’a indiqué le chemin des tours des morts.

Voilà ce que j’y ai trouvé :

Robert, Help !