Le Sultan de Yogyakarta a 5 filles toutes excisées et une femme qui a 5 belles-mères.
Il est député de la nation.
Il vit au Kraton, le palais de ses ancêtres,
au milieu de la vieille ville ceinte de murs dont il est propriétaire
et où il loge 25000 personnes… gratuitement.
Aujourd’hui 24 octobre Il reçoit la reine Margareth de Danemark en visite officielle.
Ce même jour Ginette et Bébert assistent au lever du soleil sur le temple de Borobudur.
Quand le soleil est haut dans le ciel ils pénètrent dans la vieille ville,
s’assoient dans un modeste estaminet et commandent un luwak coffee.
Le café le plus cher du monde.
Et voilà pourquoi:
les Hollandais colonisateurs ont introduit le café en Indonésie et en interdisant la cueillette aux colonisés.
Mais ceux-ci observèrent que la Civette ( luwak en javanais )
aimait bien la pulpe du fruit du caféier et déféquait la graine.
Ainsi récoltèrent-ils les crottes de civette pour en récupérer la graine interdite .
Mais cette graine qui avait séjourné dans l’estomac de la civette avait acquis une saveur incomparable
si bien que le café des colonisés fut réputé bien supérieur à celui des colonisateurs.
Aucune loi n’a pu interdire à une civette de venir la nuit en cachette manger le fruit du caféier.
Un mois de traitement de la graine est nécessaire encore aujourd’hui pour la rendre comestible
et obtenir 250 grammes de café luwak.
Pendant qu’ils dégustaient leur café à 450 000 roupies les 250 grammes
(environ 30 euros les 250 grammes, soit 1 800 000 roupies le kilo en Indonésie,
en France… 20 euros la tasse, sans doute),
le sultan de Yogyakarta offrait à la reine Margaret de Danemark
une tasse de thé du sultan à 125000 roupies les 250 grammes.
Jogjakarta, le Kraton, Borobudur, Pranbanan… Parmi les plus beaux souvenirs de mon voyage en Indonesie en 1992! Par contre, j’ai raté la degustation du café à la crotte de civette! Est-ce qu’il est vraiment bon?
Bonne continuation !
Je vous embrasse… Béa
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Il est vraiment bon ! Et cet avis est partagé par Jack Nicholson : https://www.youtube.com/watch?v=VVJqwCdzZnw
En Indonésie il est abordable pour des occidentaux. A Paris, ou, selon ta mère, le « petit noir » est à 5 € (mais elle ne fréquente que des endroits huppés…), il serait inabordable. A Albertville il n’existe tout simplement pas et c’est la première fois que Bébert et Ginette, pourtant 128 ans à tous les deux, en ont entendu parler.
Nous t’embrassons ainsi que la Didite, vos deux princesses et mon ami Potok.
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Je préfère le « PETIT NOIR » parisien à 5 euros !!!!!!!!!!!
(mm si je le trouve cher…………)
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Que de bons souvenirs! il ne fallait pas quitter l’Indonésie sans passer par Yogyakarta et vos photos
au Borobudur sont magnifiques. on boirait bien un petit café avec vous ! Bonne continuation !
selemat jalan jalan !
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Eureka ! pourquoi à votre retour ne pas faire fortune en installant un estaminet où le tout Courchevel viendrait s’esbaudir de ca luwak coffee (hors de question de l’appeler crotte de civette) car il est bien connu que plus c’est cher mieux et rare, mieux c’est (à Courch bien sûr).
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