Disons le tout de suite : ce qui est intéressant dans la conduite d’un sidecar au Japon c’est…le Japon, car la conduite en elle-même ne présente ni intérêt (la vitesse est limitée à 60 voire 50 km/h sur les routes et à 80 km/h sur les autoroutes même si un dépassement de 10km/h est toléré et…unanimement pratiqué), ni difficulté (le revêtement est toujours excellent et la signalisation parfaite), ni plaisir (tous les 100 ou 200 mètres un feu rouge vient couper votre élan).
Cela étant dit il n’est pas inutile, à l’attention de ceux qui voudraient circuler au Pays du Soleil Levant dans cet équipage, car c’est quand même un moyen fantastique de le découvrir…
…en tout cas pour le (la) passager(e) du panier, de livrer quelques particularités de la conduite au Japon.
Fort paradoxalement le Japon, pays producteur de gros cubes, n’héberge en majorité , pour des raisons fiscales (?), que des motos petites,
voire très petites
et si, en 2000 kilomètres, Ginette et Bébert n’ont croisé que deux sidecars sur la route c’est qu’ il semble que ce moyen de transport soit réservé aux riches Japonais qui, bien que l’on circule à gauche dans ce pays (ce qui, soit dit entre parenthèses, ne pose aucune difficulté), font importer tels quels leurs attelages de pays où l’on roule à droite :
et, contrairement à Bébert,
ont du mal à trouver un singe !
Le carburant se trouve tous les 500 m et même lorsque la pompe est en self service
il y a toujours un employé pour vous aider à vous servir, et avec quel soin !
Comme c’est avec le plus grand soin que les employés de l’autoroute vous renseignent
les entreprises de travaux publics s’excusent du désagrément qu’elles vous causent
et les panneaux, désormais en anglais, vous évitent de vous perdre
De sorte que lorsqu’après une demi journée de formalités douanières (y compris recherche de traces de drogue !) vous avez enfin réussi à dédouaner votre attelage…
…vous n’avez plus qu’à vous laisser guider par Navmii, Google Maps ou Maps Me sur les belles routes de ce pays harmonieux, au bord de la mer
au cœur des montagnes
et au travers de la campagne
vous arrêtant pour pique-niquer quand ça vous chante
à la table des pèlerins d’un temple
jusqu’à la maison de samouraï
où vous attendent vos très chers amis
* *
*
Vive le Japon (à pied, à cheval ou en sidecar) !
L’ange bleu doit faire quand même sensation, avec tout votre chargement, y compris le singe dans le panier – tous 2 en pleine forme, je vois!
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5 Domani Krauser au même endroit !!!
Pas étonnant qu’il soit quasi impossible d’en trouver un en Europe !!
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Daniel, il a fallu ton commentaire pour que je puisse mettre un nom sur ces engins à trois roues et aller voir sur Wikipédia de quoi il s’agissait.
Les Domani Krauser sont, à mon avis, tout sauf des sidecars. En effet un sidecar est, comme son nom l’indique, une moto à laquelle on a greffé sur le côté (side), avec plus ou moins de bonheur, une petite voiture mono-roue (car) qui, au moins en théorie, doit pouvoir être dételée.
Les Domani Krauser et autre Zeus sont peut-être de formidables engins à trois roues; ce ne sont pas, à proprement parler, des sidecars faute de pouvoir être décomposés en une moto et un panier.
En tout cas ils ne me font pas rêver comme, par exemple, un attelage Ural ou une Bullet accouplée à un side Précision.
En revanche les Harley-Davidson attelées sont, elles, de vrais sidecars.
Je retiens de tout cela qu’au Japon le sidecar est un sport de (très) riche…
Bien à toi,
Bertrand
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Je viens de vous lire, il est 9h à Montreal….
Encore de bonnes nouvelles et de belles photos de
votre périple japonais.
Nous ici, c’est de la marche à pied !
Bises,
Marie, Bernadette, Aymeric
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